On ne va pas se mentir, nous avons regardé cette série parce qu’elle se déroulait à Los Angeles dans les années 1938 et que nous aimons l’ambiance et le visuel que rend à l’image cette époque.
L’histoire est intéressante, nous sommes au cœur de tension lié à un projet de mise en place d’une autoroute pour rejoindre LA. Les quartiers mexicains subissent des affrontements et le racisme de la police. La ville de Los Angeles se fait manipuler en secret par des Nazis infiltré et la Santa Muerte rode parmi eux. Les personnages principaux sont les membres d’une famille mexicaine, dont le fils Tiago Vega a intégré la police en tant que détective. Il est sujet à de nombreuses remarques racistes car la haine contre des mexicains de la part des blancs est belle est bien présente. Un groupe de rebelles de mexicains les affrontent régulièrement et un autre fils de cette famille va rejoindre le gang. Tiago va enquêter avec son partenaire sur une affaire de meurtre, de rites, d’espionnage. L’univers présenté est riche, parfois on nous perd un peu d’ailleurs et on déplore que l’on explore pas assez certains aspects des personnages ou des mythes soulevés mais cela reste une saison esthétiquement sublime porté par le personnage interprété par Daniel Zovatto que l’on connait dans Fear The Walking Dead ou encore Here and Now. L’actrice Nathalie Dormer connu dans Games of throne a un grand rôle également mais nous ne nous sommes pas complètement laissé convaincre. Parfois, le rythme n’est pas du tout soutenu et on s’ennuie profondément, entre enquête policière ou bien contes mythologiques à la limite de l’horrifique on ne sait pas trop sur quel pied danser et l’histoire en devient pas très palpitante.
Il faut savoir que cette saison 2 « City of Angels » n’a rien à voir avec la saison 1 de Penny Dreadful. Celle-ci se déroule dans les époques victoriennes et faisaient appel à nos contes pour enfant, en version revisités. On retrouvait notre ami le doctor Frankenstein mais aussi le diable, des vampires, des sorcières, alors oui, dit comme cela, ce n’est pas ultra tentant mais en réalité c’était vraiment une série qui nous permettait de découvrir lentement et subtilement quelles créatures se cachaient derrière la psychologie des personnages que l’on nous présentait. L’époque, les décors et la prestation de la talentueuse Eva Green nous ont fait tombées sous le charme de cette saison 1 même si la lenteur était un peu trop ressentie parfois.
En conclusion, Penny Dreadful est une série pleine de surprise que l’on vous invite à explorer car c’est un genre bien à elle peu répandu et de qualité malgré un rythme pas dynamique et que la série comporte pas mal de défaults.