Glass

Glass est le dernier volet d’une trilogie, c’est la suite de Incassable sorti il y a des années et de Split, sorti l’année dernière.

Nous avons regardé ce film sans attente particulière car Incassable ne nous avait pas emballé à l’époque, contrairement à Split que nous avions énormément apprécié. L’histoire reprend donc l’idée que les personnages de comics existent vraiment d’une certaines façon et nous retrouvons James Mac Avoy avec ses multiples personnalités dont « La bête »…

Glass réunit enfin Bruce Willis dans le rôle de David Dunn, « le Superviseur », James Mac Avoy incarnant Kevin Wendell Crump, « La Horde » et Samuel L. Jackson interprétant Elijah Price, « Mr Glass ».

Le film est bien mais nous l’avons trouvé un peu bâclé. Night Shyamalan depuis 2001 avait l’ambition de sectionner ses scénarios en 3 volets :

INCASSABLE : la “naissance” du super-héros, SPLIT : sa lutte contre des “méchants” et enfin GLASS : la bataille ultime contre son archenemy. 

Malheureusement, Split est le plus réussi mais n’avait pas réussi à faire ressortir cette lutte contre les méchants et Glass nous donne le sentiment qu’il voulait absolument introduire tous ses personnages établis pour les faire combattre (comme dans un comics) mais cela arrive d’une façon un peu maladroite. Ils se retrouvent tous dans un asile où des alliances vont se créer. L’idée est donc là mais elle n’a pas bien été mise en scène, tout était beaucoup trop évident.

L’aspect psychologique était pourtant bien, les nombreux dialogues comme dans les deux premiers sont de qualités et on sent que le réalisateur avait vraiment quelques chose à dire et à nous faire partager.

Sarah Paulson brille par sa performance de psychiatre et nous retrouvons l’acteur Spencer Treat Clark, enfant dans Incassable (et vu dernièrement dans la série Animal Kingdom ) devenu adulte réellement avec le temps qui s’est déroulé entre les 3 films.

L’originalité de l’histoire et les bons acteurs sauvent ce film qui arrive tout de même à nous faire passer un bon moment.