Il ne reste moins de deux semaines (le 4 février) avant que l’expo située au Grand Palais disparaisse et ce serait dommage de la louper.
Artiste espagnol catalan proche de Picasso, il est difficile de mettre Joan Miró dans une case tant il a exploré aussi bien le cubisme que le surréalisme ou encore le mouvement fauve. En effet, à ses débuts Miró a plutôt eu une période fauve, cubiste avec des peintures tirées de son village natal ainsi que des natures mortes.
Il a connu la guerre civile espagnole de 1936 et comme Picasso, il a été traumatisé par ces événements, ses peintures en deviennent ainsi plus sombre.
Quand le style surréaliste fait surface, on reconnaît ses traits caractéristiques de formes rondes ou triangulaires poétiques. Tout au long de sa vie il a fréquenté beaucoup d’artistes différents aussi bien des peintres que des poètes tels que Paul Éluard ou encore Aragon, il a donc créé des œuvres conçues pour laisser quelques vers de ces poètes dessus.
Joan Miró a même eu une période de céramique. C’est intéressant de les voir car elles sont moins connues que celles de ses amis Picasso et Matisse.
L’exposition retrace toutes les années de sa vie dans l’ordre, en rétrospective, cela est intéressant bien que parfois cela est un peu difficile d’accès surtout pour certaines de ses peintures. Sans explication derrière, il serait difficile d’interpréter ses tableaux à moins d’être spécialiste dans le domaine.
Retrouvez toutes les infos sur le site du Grand Palais : https://www.grandpalais.fr/fr/evenement/miro
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