Daybreak

Nouvelle création originale de Netflix, Daybreak est la série teenager qui s’épanouit dans un monde post-apocalyptique.

Après une explosion à Glendale en Californie, les adultes deviennent des Ghoulies affamées et des adolescents doivent apprendre à survivre. Josh part à la recherche de sa petite amie Sam, accompagné de ses acolytes mais ce ne sera pas sans danger.

Nous reconnaissons le héros principal Josh (Colin Ford) qui jouait dans la série de Under the Dome il y a quelques années déjà. Mis à part cet acteur, le reste du casting est inconnu.

La série est adaptée d’une bande-dessinée de Brian Ralph et cela se ressent. L’ambiance désertique fait tout de suite penser à l’univers de « Mad Max ». Les scènes ont l’air d’être tout droit sorti d’un cartoon avec des références pop-cultures à tire-larigot, des écritures très bandes-dessinées ou encore les personnages qui arrêtent l’action qui se déroule pour communiquer directement avec le spectateur. Ainsi, nous changeons de narrateur avec le point de vue d’un autre personnage dans chaque épisode.

Dépassée cette bonne surprise des trois premiers épisodes, nous déplorons que la suite traîne un peu et n’a pas grand intérêt. La guerre entre clans adolescents est lassante et le côté horrifique laisse surtout place à un prétexte pour une bonne petite série drama-adolescente. Les flashs-backs très mal faits sont agaçants et prend le spectateur pour des idiots. Josh essayant à tout prix de vouloir reconquérir Sam est aussi trop présent et ne laisse place à rien d’autre.

Heureusement que l’autodérision est présente et que nous voyons l’évolution de certains personnages secondaires. Les conversations modernes et assez féministes sauvent un peu aussi la série de l’ordinaire. Cette série restera pour nous la série pseudo-éducative des adolescents et n’arrive de cheville de Sex Education qui pourrait s’inscrire dans le même registre.

 

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