I may destroy you

Sur HBO, cette série anglaise se regarde très vite avec 12 épisodes d’une demi- heure.

Elle raconte le viol qu’à subi une jeune écrivaine Arabella qui l’a subi lors d’une soirée et surtout de l’après, des conséquences psychologiques et physiques, sur le comment se reconstruit cette jeune fille. Elle ne se souvient pas tout de suite et son traumatisme apparaît sous forme de flashbacks.

L’approche de cette série est très féministe et peut faire écho à de nombreuses jeunes femmes se faisant harceler et violer. Ce qui est intéressant c’est qu’Arabella n’a pas le profil « type » d’une victime de viol, elle est libre, un peu je m’en foutiste bordeline, elle était ivre morte et aime s’amuser, draguer les hommes et est un personnage assez insupportable. Ce qui est un pied de nez à la fameuse phrase « elle l’a bien cherché » qui est totalement ridicule et abject car n’importe quelle jeune fille n’a pas à se faire violer. Point final.

La série montre donc sa vie d’après, sa reconstruction, sur le fait de porter plainte etc. C’est assez dur quand on sait que Michaela Coel l’actrice principale et réalisatrice, s’est inspiré de sa propre vie.

Tout semble donc authentique et réel. Arabella se perd dans les méandres de Londres, tantôt nostalgique, tantôt positif, cela reflète la vraie vie et c’est sympa à voir. La série souffre néanmoins de rythme et certains épisodes sont incongrus et n’avance pas dans l’histoire, parfois on s’ennuie et on attend seulement que ça passe.

En bref, une bonne série avec une réalisation pleine de vie et dynamique dont les productions HBO ont le secret mais certains épisodes ainsi que la scène finale gâche un peu le tout, dommage étant donné le thème très féministe et engagé que voulait faire passer comme message cette série.

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