Sorti au Grand Rex en avant-première en présence de Tim Burton et d’Eva Green, l’ambiance dans la salle était à son comble ! Pas de tapis rouge mais une foule divisée provisoirement avec quelques cordons de sécurité, ce qui manquait cruellement d’organisation par rapport à d’habitude.
Tim Burton et Eva Green arrivent ensemble sous une ovation. Nous nous dépêchons de nous rendre dans la salle et nous nous retrouvons tout en haut du balcon. Tim Burton évoque le fait que cela soit difficile d’être marginal et Eva green, présentée comme la française la plus connue à l’internationale, française également dans la vraie vie, nous confie qu’elle a mis des années avant de pouvoir défaire cet accent français et que dans ce film elle a du faire le contraire. Elle est atteinte d’acrophobie et les petites hauteurs comme les balançoires ou le grand huit lui donne le vertige, elle a donc dû travailler cela pour faire elle-même toutes ces acrobaties de cirque. Le film en lui-même est un beau Disney, nous ne nous souvenions pas de tout dans Dumbo et cela nous a rafraîchit la mémoire.
Pour rappel, l’histoire se déroule vers l’année 1941 près de New York, une troupe de cirque possède une maman éléphant qui accouche d’un éléphant aux trop grandes oreilles. Tout le monde se moque de lui mais celles-ci lui permettent de voler ! C’est donc plein d’émotions que Dumbo va devoir, malgré son jeune âge, faire preuve de courage pour affronter de grandes aventures !
Au casting on retrouve Colin Farrel et Mickaël Keaton connu pour avoir joué dans ses films Beetljuice et Batman. On retrouve la même féerie que dans le Dumbo d’origine traitant de la séparation avec la mère ainsi que de la captivité forcée des animaux, l’ensemble est donc représenté avec, peut-être, moins d’émotion qu’avant. Le film reste avant tout très Tim Burtonien, on y retrouve beaucoup de magie comme l’univers du « Dreamland » et un fort côté décalé. On pense même à son ancien Charlie et la chocolaterie en le regardant.
Avis 2 femmes 