La femme qui habitait en face de la fille à la fenêtre

Nouveau thriller de Netflix , cette série est addictive et se laisse voir très facilement.

Nous suivons Anna, artiste-peintre, qui après le décès de sa fille et le départ de son ex-mari,est complètement déprimée et se noie dans des litres de vin chaque soir (et pas que). Son alcoolisme fait jaser ses voisins, jusqu’au jour où elle assiste depuis sa fenêtre à un meurtre… ou pas ?

Tout repose donc sur ce scénario, Anna a t-elle vu un meurtre ou bien était-elle trop soûle ce soir-là ?

Nous n’en savons pas plus et à l’aide de flash-back, de connections et de persistance, elle va enquêter jusqu’à percer ce mystère.

Il y a une légère facilité scénaristique dans l’histoire et nous découvrons le meurtrier bien avant la fin. En 8 épisodes seulement, la série porte une inspiration des vieux Hitchcock avec le film « Fenêtre sur cour » comme l’a fait dernièrement aussi « La femme à la fenêtre » avec Amy Adams.

Ce n’est donc pas le policier ou thriller du siècle mais la série n’est pas prétentieuse et est parodique avec beaucoup d’humour. Cet humour justement qu’on retrouve avec joie dans le jeu de l’actrice Kristen Bell qu’on a pu voir pendant des années dans le rôle d’Eleanor avec la série The Good Place ou encore dans Véronica Mars. C’est dans un rôle plus sombre mais toujours drôle que vous pourrez la retrouver avec cette dernière série et découvrir son talent d’actrice.

Avec quelques scènes parfois drôles ou « too much », on en ressort conquises avec ce thriller déjanté et parodique. La toute dernière scène de fin est néanmoins assez étrange et ridicule sauf si ce n’est pour faire espérer d’une potentielle saison 2 mais aux dernières nouvelles c’était uniquement une mini-série.