The Nest

Film primé à Deauville en septembre dernier, nous suivons un couple en pleine crise avec Jude Law dans le rôle de Rory un ancien courtier devenu un entrepreneur et sa femme Allison, interprétée par Carrie Coon (The Leftovers) qui deviendrait propriétaire de son écurie. Rory l’a persuadé elle et leurs enfants de quitter New York pour revenir à Londres dans un manoir afin de s’enrichir. Très vite, les tensions s’accumulent et la famille se rendent compte que Rory est un arnaqueur et ment à tout le monde.

L’histoire prend son temps et se veut très « film d’auteur » ou chaque scène est importante, chaque détail compte. On croit vraiment à ce couple qui ne s’entend plus, les fausses promesses de Jude Law et l’air vraiment blasé de Carrie Coon.

Cependant, cela ne suffit pas pour faire un film complet. Il est un peu trop simple, surtout si on est cinéphiles et qu’on regarde beaucoup de nouveautés. Nous n’arrivons pas à être en empathie pour de pathétiques problématiques de ces faux bourgeois qui ont tout plaqués pour essayer de s’enrichir encore plus. L’homme doit assurer le foyer de sa famille, idées a l’ancienne, seulement ce qui change un peu dans ce film, c’est que ce mari n’est justement pas rassurant et fait foncer tout le monde dans le mur. L’aspect psychologique est clairement mis en avant, ce qui n’est pas pour nous déplaire mais n’est pas assez bien exploité et survole donc son sujet.

C’est le deuxième long-métrage pour Sean Darkin et c’est dommage car le premier était une agréable découverte (Martha Marcy May Marlene) avec Elisabeth Olsen qui parlait de la reconstruction après avoir fui une secte.

Si vous voulez voir une histoire de rupture amoureuse récente, regardez plutôt sur Netflix Mariage Story dernièrement.

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