Skin

En compétition au Festival du cinéma américain de Deauville, ce film traite du sujet des Skinheads comme son nom l’indique.

Ce n’est pas la première fois qu’un film en parle, à commencer par American History X avec Christian Bale, Romper Stromper avec Russel Crowe ou plus récemment Impérium avec Daniel Radcliffe où, cette fois, le sujet etait plus centré sur l’infiltration d’un agent du FBI au cœur des suprémacistes blancs.

Ici, le cœur du film sera plutôt porté sur la rédemption de Byron, Skinhead, quittant son foyer pour construire sa vie avec sa femme et sur l’acharnement de cette « mafia familiale » ne voulant pas qu’il quitte ce groupe, le qualifiant ainsi de « traitre ».

Cette histoire fait froid dans le dos, d’autant plus que c’est une histoire vraie !

La transformation de Jamie Bell (Billy Elliot, Rocketman, les 4 fantastiques…) en bad boy recouvert de tatouages est impressionnante et il joue parfaitement ce personnage torturé entre ce qu’il a toujours connu et une autre voie s’offrant à lui, celle-ci étant pacifiste…

Il se posera tout au long du film des questions existentielles, se demandant si ce qu’il fait est bien ou non. On est loin du rôle du jeune délicat Billy Elliot. En bémol, nous pouvons dire que peut-être il aurait fallu un peu plus de temps au film pour justement montrer ces questions qu’il se pose avant de radicalement changer car nous avions l’impression que cela est arrivé trop soudainement.

Vera Farminga (Bates Motel, Annabelle) est excellente et glaçante dans le rôle de la mère de substitution de tous ces garçons Skinheads. C’est un rôle dont on a l’habitude avec Bates Motel, mais cela lui va tellement bien, qu’on ne s’en lasse pas il faut dire.

Ce film porte un beau message sur la tolérance et restera pour nous un film indépendant marquant qui aurait mérité de recevoir au moins un prix au Festival à Deauville.

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