Under the silver lake

Sélectionné au Festival de Cannes, voilà un ovni que nous présente David Robert Mitchell, réalisateur de « It follows »et nous avons adoré ce thriller bien que nous soyons un peu restées sur notre faim.

Sam, joué par Andrew Garfield ( la saga The Amazing Spider-man, 99 homes…), jeune trentenaire paumé qui a l’air de ne rien faire de ses journées et manquant de se faire expulser, passe son temps à observer les filles aux jumelles. Quelques temps après avoir couché avec sa voisine, elle disparaît sans laisser de traces au même moment qu’un tueur de chiens sévit. Il mène alors sa propre enquête dans les rues de Los Angeles,  de façon parfois très absurde en essayant de décrypter des messages codés.

Le réalisateur multiplie également les clins d’œil de la pop culture, que ce soit pour Spider-man, les comics, les grandes affiches des films « L’étrange créature du Blue Lagoon » ou encore « Psycho ». D’ailleurs, l’enquête qui se déroule fait largement penser à du Hitchcock avec notamment le film « Fenêtre sur cour ». On peut y voir aussi du David Lynch avec « Mullholand Drive ».

Il subsiste beaucoup de critiques de la société en générale,  sur notre façon de vivre, sur le fait que nous nous faisons berner tous les jours par pleins de monde ainsi que sur les producteurs opportunistes ou des starlettes prêtes à tout pour percer.

Au final, nous nous laissons porter par les 2h15 de film mais énormément de questions sont laissées sans réponse et c’est dommage, on a un peu le sentiment que le réalisateur n’a pas assez eu de temps pour nous dire tout ce dont il avait envie. Une série lui aurait permis de s’exprimer plus et de répondre à nos questions mais, ce n’est pas sûre que tout le monde ait la patience pour regarder la réponse à tous ces mystères donc cela doit être volontaire de la part du réalisateur.

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