Sollers Point de Matthew Porterfield

Premier film visionné dans le cadre du Champs-Elysées Film Festival et cela commence très bien.  Petit film indépendant en compétition dans la catégorie long-métrage américain, l’histoire prend le temps de mettre tous les éléments en place.

Nous sommes à Baltimore, une ville américaine dans le Maryland et nous suivons la vie de Keith, 25 ans, qui vient de sortir de prison. Le film nous partage la réalité américaine, ce qui se passe dans la vie des jeunes à Baltimore mais aussi ailleurs aux USA. C’est un morceau de la vie de Keith qui nous ait livré, ses difficultés rencontrées. Certaines scènes peuvent parfois être longues mais sont nécessaires pour comprendre le quotidien un peu morne et triste que peuvent ressentir les jeunes dans une ville où il ne se passe pas grand-chose. Vie complètement inconnue pour nous et que nous vous invitons à découvrir !

À la fin du film nous avons rencontré le réalisateur Matthew Porterfield :

Matthew Poterfield ; interview; champs elysées film festival 2018 ; avis ; critique

Il a eu envie de réaliser ce film et d’écrire ce scénario car il a dans son entourage des amis qui ont passés du temps en prison et un ami en particulier qui a du vivre avec un bracelet électronique à la cheville. Il a eu envie de retranscrire dans ce long métrage la vie d’un homme au sein d’un périmètre restreint et son l’évolution. Il avait envie de mettre en avant la classe ouvrière et la classe moyenne car elles sont sous représentées au cinéma. Matthew Poterfield vient de Baltimore, c’est donc tout naturellement qu’il a réalisé son film là-bas au vue de la richesse variée des paysages naturels et culturels. Dans ce film nous ne retrouvons que très peu de visages féminins, le réalisateur précise qu’il a souhaité axer ce film sur la psychologie de ce jeune de 25 ans et explorer le psyché masculin qui est un peu obscur.

 

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