Voilà un film très intéressant et bien particulier avec des couleurs vives, très fortes et psychédéliques, tout droit sorti de la tête du réalisateur de Nicolas Winding Refn, le réalisateur de Drive mais il n’en est rien ! C’est Edgar Wright qui est aux commandes, le réalisateur britannique de Shaun of the Dead, Hot Fuzz ou bien Baby Driver.
Dans cette histoire, nous avons l’impression que c’est un hommage aux films d’horreur psychologique des années 80 qui prennent le temps d’installer l’histoire et c’est un régal visuel dans ce monde fantasmatique.
Nous suivons une jeune femme passionnée de mode et de design qui essaye de faire sa place dans cet univers très concurrentiel. Elle essaye de s’intégrer à l’internat mais ses camarades de classe ne voient pas les choses de la même façon, elle a besoin de calme tandis que les autres préfèrent enchaîner les fêtes. Elle se plonge alors dans un monde alternatif en suivant un couple dans les années 60. Nous ne savons pas si c’est un rêve ou bien un monde fantastique qui se calque à la réalité.
La deuxième partie du film part alors dans un délire complet avec fantômes, meurtres et folie…
Nous avons aimé tout du long bien que nous ne savons pas vraiment où le film veut nous emmener, il faut donc se laisser porter et comprendre l’aspect psychologique du film qui est quasiment mi-film d’auteur, mi-film d’horreur. Il a d’ailleurs été présenté au festival de Venise.
Nous retrouvons dans les deux actrices principales Anya Taylor-Joy (Le jeu de la dame, Split, The Witch) dans un rôle de femme distinguée des années 60 qui est déjà bien rodée dans le rôle de films « ovnis » et la moins connue Thomasin McKenzie qu’on a pu voir dans « Leave no Trace » mais qui a déjà une longue carrière à son effectif. Matt Smith, le célèbre docteur Who complète ce casting british.
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