Réminiscence

Voici enfin le retour de Hugh Jackman après bien longtemps depuis « Logan ». Il revient dans de la science-fiction avec ce tout premier film de Lisa Joy, plus familière avec les séries, c’est à elle à qui l’on doit Westworld d’ailleurs, et ça se sent un peu dans le côté cheap des décors et des effets-spéciaux. Il y a deux têtes connues ayant joués dans cette série avec notamment Thandiwe Newton qui est égale à son jeu de Wesrworld et nous l’apprécions beaucoup dans cet univers-la.

L’histoire de Réminiscence se passe dans un futur dystopique, Miami est pris par les flots et ressemblerait à s’y méprendre à Venise. Nous faisons la connaissance de Nick Bannister, un enquêteur qui possède une société avec une machine, une espèce de cuve qui permet d’explorer les souvenirs de n’importe qui en projetant la personne dans un halo de lumière, une version d’elle même en hologramme apparaît en reproduisant la véritable scène dans un nuage de fibre optique. Nous allons en apprendre plus sur Nick car une cliente disparaît soudainement et il devra la retrouver dans les tréfonds de la ville.

Le film peut se voir comme un beau policier des années 50 avec une voix off racontant l’histoire, un peu voulu comme « Sin City » à l’époque où bien « Blacksad » pour ceux connaissant l’univers de la bande-dessinée et c’est justement ce qui nous a un peu dérangé car la science-fiction est largement mis de côté au profit d’une banale romance dont le scénario est cousu de fil blanc. On s’ennuie un peu en attendant de voir une scène qui se démarquerait éventuellement. Mais cela n’arrive jamais. Il n’y a pas de réels rebondissements. Dommage car il y aurait eu matière à explorer, comme Inception, les mémoires des protagonistes et il y avait vraiment la possibilité d’en faire quelque chose de complexe mais au lieu de ça, le film se noie dans le côté fade et prévisible. On oubliera tout une fois qu’on l’aura fini.

Bon pour la science-fiction, on attendra plutôt le dernier Dune en septembre…