Film américano-indien très social qui décortique la société indienne capitaliste avec la relation de « maître-serviteurs ». On suit Balram, parlant directement de son passé en voix off avec une dérision, dans son ascension de l’échelle sociale, passant d’un villageois très pauvre à chauffeur pour des clients fortunés. Prêt à tout pour survivre et gravir les échelons, il va commettre l’irréparable pour enfin accéder à ses propres envies quitte à tout perdre…
C’est un film agréable qui se regarde tout seul. On y retrouve la dure pauvreté qui sévit en Inde. Le personnage principal, Balram, est néanmoins assez détestable dans sa façon de penser assez ancienne des femmes, sur le monde etc. On aime tout de même ses réflexions psychologiques sur le sentiment d’enfermement et de la routine nous enfermant ainsi dans une cage à poules ou une cage, tel un tigre blanc en l’occurrence quand il visite un zoo et qu’il regarde le tigre (d’où le titre).
C’est adapté d’un best-seller de 2008, il est bien réalisé sous forme de conte un peu maudit. Une œuvre assez intéressante mais très curieuse dans sa manière d’approcher les événements. Le pauvre villageois a finalement le mauvais rôle et la conclusion laisse un goût amer après tout ce que le personnage principal a enduré.
A voir actuellement sur Netflix et accessible à tous ceux qui ne connaissent pas forcément le cinéma indien.
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