Light of my Life

Light of my life est le premier film de Casey Affleck (hormis I’m still here qui est d’un tout autre registre plutôt de type documentaire).

Nous sommes en plein coeur d’un film d’auteur nous racontant la douce histoire d’un père qui sera prêt à tout pour sauver sa fille, qui n’est pas n’importe qui d’ailleurs, car c’est la dernière fille présente dans ce monde post-apocalyptique où les femmes sont toutes tombées malades à cause d’un virus et sont décédées.

C’est donc un monde de survie qui nous attend, un monde masculin, un monde où tous les deux doivent être aux aguets et se cacher des hommes.

La réalisation est sublime et les musiques sont justes afin que nous puissions être plongés au coeur des événements. Pour les plus geeks d’entre vous, on pourrait presque croire au film adapté du jeu vidéo de Last of Us avec Joël et Ellie, les infectés en moins.

Nous regrettons que le scénario ne dévoile pas plus de choses sur cette intrigue. Il est volontairement centré uniquement sur le père et sa fille.

Une lenteur, certes volontaire, subsiste tout au long du film pour laisser place à de longs dialogues, souvent éducatifs du père apprenant toutes sortes de choses de la vie à sa fille, Rag. Il est souvent assez difficile d’être captivé et il faut donc prévenir que cela reste bien un film d’auteur. La fin se termine également en queue de poisson, ce qui reste dans l’expectative et dans une forme de rêverie où on imagine la fin. Quelques flashbacks parsèment le film avec la présence d’Elisabeth Moss incarnant la mère de Rag mais rien de particulèrement notable.

Ce film n’est donc pas désagréable cependant, pour un film d’anticipation, trop de scènes contemplatives vont nuire au film qui aurait pu être un chef-d’oeuvre. Mieux vaut se replonger dans le film « La route » de 2009, très similaire dans un monde ravagé après une explosion, avec Viggo Mortensen où le suspens est davantage à son comble. Nous avons retrouvé un côté similaire au film Leave no trace concernant les scènes dans les bois.

4 commentaires sur “Light of my Life

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  1. L’esprit « Leave no Trace » est bien là, mais l’écriture ne suit pas. Affleck n’est pas Debra Granik, il n’a pas la sensibilité d’une femme pour raconter ce genre de relation père-fille.
    J’aime bien ce titre « Light of my light » que vous avez trouvé pour rebaptisé le film. 😉 Il dit bien que le film tourne un peu en rond sur lui-même.

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