Once Upon a Time… in Hollywood : Le dernier Tarantino avec Brad Pitt et Leonardo Dicaprio attendu avec impatience ! Mais qu’est-ce que c’est en fait cette histoire ?
Eh bien… C’est une histoire bien compliqué mais pas tant que ça.
Hollywood, dans les années 1960, tournait beaucoup de Westerns. Nous nous retrouvons donc plongé dans cette époque. Qui dit Holywood, dit star de cinéma. L’histoire va donc se centrée sur Rick Dalton (Léonardo Dicaprio) et son acolyte cascadeur Cliff Booth (Brad Pitt). Ils ont connu de grandes heures mais Holywood a changé (c’est le basculement du viel Hollywood, vers le nouveau Hollywood, celui que nous connaissons tous désormais), tous deux sur le déclin, ils essaient de relancer leurs carrière. Nous allons donc voir Rick Dalton dans plusieurs de ces anciens films, des westerns, et le voir sur le tournage de son nouveau film (un film qui filme quelque’un qui fait un film…). Cela va offrir à Dicaprio la possibilité de multiplier ses performances. Cliff, jamais bien loin, est sa doublure pour les cascades, son chauffeur dans la vie et aussi son ami. C’est un Brad Pitt dans un rôle « à la cool » que nous retrouvons.
Alors l’histoire va plus loin et les références sont nombreuses.
Pendant les trois quarts du film, on s’ennuit presque. Heureusement que les deux grands acteurs sont présents et que le casting regorge d’actrices que nous aimons bien comme Dakota Fanning (The Alienist), Maya Thurman-Hawke (Stranger Things Saison 3), Margot Robbie (Sucide Squad, Le loup de Wall Street…)… Le temps est moins long et surtout nous sommes devant un Tarantino donc l’esthétique du film est soigné, c’est très agréable à regarder.
Passé ce long moment où l’on se demande si ce film n’a pas été fait juste parce que le réalisateur avait envie de se faire plaisir et que on nous partage juste un moment de ce qu’était Hollywood à l’époque, ses hippies, ses rues, ses caprices de stars, ses tournages…
Nous arrivons ENFIN au grand final digne d’un Tarantino, un final à la Tarantino, un final comme nous l’aimons ! Là est la réussite du film. La fin est grandiose, nous sommes le 9 août, le soir où Sharon Tate, présente tout le long du film, est assassinée chez elle.
En couple avec Roman Polanski et enceinte de 8 mois, elle est la voisine de Rick Dalton.
Là ce n’est pas ce qui va se passer dans le film. Le titre du film prend enfin tout son sens et donc nous allons avoir un Once Upon a Time… in Hollywood. Comme un conte de fée, nous vous invitons à prendre votre courage pour regarder les 2h40 du film et connaître la fin de ce conte qui comporte beaucoup d’humour pour que le temps passe plus vite et sauver le film.
Nous sommes donc très déçues et nous pensons qu’en 1h30 le film aurait pu être mieux appréhendé par le public. Il aurait été alors plus regardable facilement et ne se serait moins restreint qu’à un public puriste, passionné de cinéma. Nous espérions des échanges et des performances entre les deux acteurs phares, plus intenses, plus grandioses, voir même des scènes et répliques entre les deux qui deviendraient anthologiques ! Aucune scène ne se démarque…
Ce film restera un Tarantino a voir une fois dans sa vie, pas forcement au cinéma et pour nous, qui ne deviendra pas une référence par rapport à tous ses anciens.