Captive State

Une invasion extraterrestre tente d’envahir la terre et détruit tout ce qui bouge sur son passage… Vous en avez marre de ce scénario ?

Cette fois-ci on souhaitera en reprendre un peu car on démarre quelques années apres, quand les humains sont désormais soumis aux extraterrestres !

C’est un film de science-fiction apocalyptique mais il comporte un aspect plus psychologique. En effet, apres un démarrage au quart de tour, l’histoire est plus posée et nous suivons tous les antagonistes, majoritairement le clan des rebelles (un peu comme à la manière de la série Colony).

Par certains aspects, nous avons vraiment l’impression de regarder un film d’espionnage avec les conspirations et les rebondissements, nous avons donc du mal d’emblée à être embarquée vu que ce n’est pas notre style de prédilection. Ce n’est qu’au milieu du film que cela devient intéressant à nos yeux.

Un mystère lié, à la présence constante des « Cafards » que nous ne voyons que rarement, permet au scénario de maintenir un niveau d’angoisse et d’être prenant. Nous pouvons même comparer ce film et ces créatures à district 9.

Pour les acteurs le réalisateur Rupert Wyatt (La planète des singes : les origines) n’a pas choisi des personnages stéréotypes superficiels mais très multi-culturels en passant du plus âgé au plus jeune ainsi qu’ afro-américains et gay. On a notamment la surprise de voir un jeune dans un rôle très important et Vera Farminga (Bates Motel, Conjuring les dossiers de Warren…).

Pour conclure, nous avons moyennement aimé tant l’histoire a du mal à démarrer et à trouver sa place parmi la multitude de films traitant de ce sujet, mais il n’y a cependant pas tout à jeter et rare sont les films de ce genre qui proposent autre chose que de l’action pure avec des dialogues construits. Donc il restera pour les amateurs de SF un film mieux qu’un film de série B tout de même.